mercredi 27 novembre
Les Aveux d'un échec
L'échec est parfois prévisible. Ainsi, pour aller à la guerre, il faut préparer des armes comme des mitrailleuses, des bombardiers, des chars de combat ... tout un arsenal riche et complet capable de te faire vaincre . Ainsi, en politique, il faut des stratégies qui te permettront de nuire l'adversaire. C'est ce qui n'a été pas compris par l'opposition lougatoise qui se tarde à s'y mettre, à s'affirmer et à préparer la bataille contre les dirigeants locaux. Ni figue ni raisin, à 7 mois des écheances électorales cette opposition tergiverse. On doute même leur candidature. Pire, comme si tout ce que font nos dirigeants locaux est rose.
Malgré certaines situations de précarité et d'instabilité que l'on confronte dans la commune de Louga et qui méritent d'en parler, l'opposition reste zen et refusent de s'y prononcer. Et pourtant, ce sont des occasions pour eux de montrer leur existence, leur vitalité. Cependant, la configuration politique lougatoise avec l'émergence de brillants hommes et de femmes intellectuels, a besoin une communication efficace et efficiente. D'ailleurs, le peuple n'est pas dupe, il faut toucher là où le bas blesse avec des idées pertinentes et convaincantes pour gagner leur confiance.
Aujourd'hui, la bande à Amar Thiam, Alphet Guillabert, Fallou Mbodj, Samba Souna Wade...est aphone. Depuis leur défaite lors de l'élection presidentielle, ces leaders de l'opposition n'ont pas mis un plan d'action clair et éfficace pour faire face au régime en place. Même si, les moyens leur manquent parfois, ils doivent créer des situations de communication dans lesquelles on les voit et fait face aux autorités locales.
Le temps de la parole...
A Louga on ne peut pas parler de l'existence d'une opposition d'autant plus par opposition on entend ce groupe capable d'influencer les dirigeants. Un groupe de pression disons! qui fait travailler les autorités. C'est cela d'ailleurs leur mission. Mais, si ce groupe préfére le mutisme à la parole, le silence à l'hurlement, l'inaction à l'action. Hélas, on ne peut pas parler d'opposition oubien on dira même une opposition aphone ou de "papiers". De surcroit, cette incommunication leur sera fatale aux prochaines échéances. Car, un combat, on le prépare d'avance avec des stratégies mises en place, une feuille de route bien élaborée et un objectif bien défini.
J'ose dire en toute franchise et en toute honneteté que l'opposition doit changer de cette stratégie retorse et perdante avant qu'il soit tard. Avec ladite stratégie, même si on arrivera à une quatripolarisation de l'APR dans les élections locales de 2019, elle ( l'opposition) perdra. Parce qu'elle n'a rien montré de concret. Point n'est besoin d'être un voyant ou un magicien pour deviner sur leur sort politique. Ainsi, faudra t-il reconnaitre qu'en politique il y'a l'action et la parole si l'une d'entre elles manque, on assiste à une chute.
Ramadan moubarack....
Saliou Fall
MON COMBAT
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