Lettre aux membres du Comité Directeur de l’ASAC Ndiambour

Gscom Team 15/07/2024 12:24:59 Sport
Lettre aux membres du Comité Directeur de l’ASAC Ndiambour

Tous les soirs au moment de mon sommeil profond je suis interpellé par la police de ma conscience sur le sort du Ndiambour. Fatigué, j’ai essayé en ma qualité de membre du comité directeur et de par mon âge de prendre mon bâton de pèlerin pour prêcher la bonne parole. J’ai dit à qui veut l’entendre qu’à mon avis l’idéal serait de laisser le président terminer l’année qui lui reste de son mandat olympique de quatre ans. Ce qui permettra de corriger les erreurs multiples de son magistère. Mais hélas comme il est de coutume à Louga,des gens pensent que ces propos ne sont qu’un moyen pour entrer dans les bonnes grâces de Moustapha DiopQuand est-ce allons nous départir de ces conjectures malsaines, de ces procès d’intention de bas étage et croire en nous. Personnellement, jne tends pas la main pour vivre et j’en rends grâce au bon Dieu.Ma passion pour le Ndiambour fait que je peux peux accepter un compromis mais sans me compromettre.  Le seul idéal qui vaille pour moi est que le Ndiambour retrouve son lustre d’antan et un statut honorable au sein du football de notre pays.  

 

L'Asac Ndiambour quinaguère, avait coutume de trôner sur les podiums du football sénégalais, traverse depuis quelques années une zone de turbulence. Un déclin qui préoccupe et inquiète tous lespans de la population de Louga et risque d’être une inexorable descente à toutes allures aux enfers. Cette situation perdure. Elle se dégrade d'année en année. En atteste son classement dans lechampionnat de cette année où le Ndiambour ne devance que les deux relégables. Il s’en est fallu de peu pour que le Ndiambour se retrouve dans la lie des clubs.

Quelle honte au vu des centaines de millions qui, si l’on en croit les dires de son entourage, sont dépensés à chaque saison. Dépenser des centaines de millions pour enregistrer des résultats aussi médiocresmérite de s’arrêter de voir ce qui ne marche pas. Grande est cette disproportion entre la faiblesse des résultats du club et les proclamations, avérées ou non, de son entourage. C’est déjà là une équation difficile à résoudre ou une inadéquation difficilement explicable. C'est le sens de ce cri du cœur qui invite à remettre le club à la place qu'il n'aurait jamais quitter. Mais au Ndiambour d’aujourd’hui, on ne s’étonne de rien, même des bizarreries les plus flagrantes.

Et l’anomalie ne s’arrête pas là. Dans le cas d’espèce du Ndiambour, ce sont les gravedisfonctionnements récurrents dans la gestion des affaires du club qui à la fois étonnent et scandalisent. Dans le principe, comme dans toute autre association normalement constituée, les organes de décisions sont l’Assemblée Générale instance suprême de l’Association, le Comité Directeur et le Bureau. Grande a été la surprise des Lougatois de constater l’éjection par le président du Secrétaire général élu sans aucune forme de procès. Mieux, ou pire devrait-on dire, il a eu l’outrecuidance de nommer quelqu’un à un poste dont le titulaire, selon les textes en vigueur, devrait être élu

s que la question est agitée, les proches du président parlent de nomination dans le cadre de la S.A. Comment ignorer l’existence de la S.A comme de son premier caftan en temps ordinaire et prendre des actes au nom de cette dernière. Pour la gestion actuelle du Ndiambour l’amateurisme est non seulement de mise mais de rigueur au sein du club au moment où le professionnaliste a fini de s’installer dans le football de notre pays.

Chers membres du comité directeur du Ndiambour, l’évolution actuelle du sport en général et du football en particulier impose aux hommes de s’adapter à des contextes nouveaux et de faire face à de nouvelles exigences. Comme le disait Iba Dia entraîneur de football : « Plus les capacités d’adaptations à ces évolutions sont grandes, plus les performances sont importantes ». Dans le sport, comme dans tout domaine, le moteur de la performance est l’innovation. En football, on en est à ce stade –sans faire de jeux de mots-. Le football, dans une association sportive et culturelle comme moyen éducatif de base, est rangé aux oubliettes. Il faudra réfléchir sur le type de management à mettre en place pour mieux gérer etl’association et la société anonyme. C’est à cela que nous invite l’évolution actuelle du footballCeci passe nécessairement par des remises en causes profondes des formes de gouvernanceIl est aujourd’hui impératif de sortir de l’inertie et de cette sorte d’autoritarisme désuet Pour prendre en main les destinés du club, les dirigeants du club doivent arrêter ce dilatoire orchestré par le clan du président dont le dilemme est de partir ou de rester. Il est vrai que le président est aculé par deux camps ceux qui veulent qu’il parte du club et ceux qui veulent qu’il continue. Il est vrai que dans ce genre de dilemme cornélien, il y a toujours une nature en détresse de n’être pas deux.

Mais le défi n’est pas de se focaliser sur les états d’âme d’une personne. Le club est en face de nombreux challenges. Au Ndiambour, tout est à reconstruire : le secrétariat qui en dehors des statuts du club ne dispose plus des archives de ce dernier, le complexe Omar Bongo jadis joyau du club est en délabre et continue à être exploité de façon malsaine, la société anonyme ne marche pas . Le mal est profond, il mérité un remède de cheval. Le président qui en marge de la remise de subvention au club A2F a eu le temps de mener une activité politique sans se préoccuper des centaines de Lougatois qui guettaient le moindre signal de sa part sur la situation du Ndiambour mais hélas

Chers membres du CD allons nous attendre que tous les bons joueurs et les bons entraineurs soient recrutés et nous contenter durebut ? Je dis non. Notre responsabilité est engagée, nous devons prendre nos responsabilités pour nous acquitter de cette mission.Sans quoi, nous aurons lamentablement échoué.

louy diot diotna.

Sportivement Laye BAO

 

Photography

Dans la même catégorie

Latest post

0 commentaire

Soyez le premier à commenter ce contenu

    Mauvais           Bon