mercredi 27 novembre
Abdoulaye Galo Diao soutient que Serigne Mbaye Thiam et Aminata Mbengue Ndiaye sont les comploteurs et les conspirateurs du Parti socialiste (PS). Selon le porte-parole du Front pour la vérité et la justice, la reconduction de ces deux responsables est contradictoire à l’idée de réunification du PS, prônée par le Secrétaire général Ousmane Tanor Dieng.
« Je voudrais également préciser devant l’opinion publique nationale et internationale que la dynamique dans laquelle nous nous sommes inscrits, consiste à aider, à assister, à accompagner Ousmane Tanor Dieng dans sa ferme volonté de réunifier toutes les forces vives du PS. De rassembler tous les fils du parti pour la consolidation et le renforcement de son n’unité et de sa cohésion », a dit Abdoulaye Galo Diao.
M. Diao d’ajouter : « Nous avons au départ considéréé que la reconduction de nos camarades Serigne Mbaye Thiam et Aminata Mbengue Ndiaye comme ministre dans le gouvernement Macky II, pour encore un mandat de cinq (5), constitue un obstacle majeur dans cette ferme volonté de réunifier toutes les forces vives du PS ».
Pour lui, ce qui est en train de se passer au PS est inadmissible. « Nous les considérons comme des comploteurs : Serigne Mbaye Thiam et Aminata Mbengue Ndiaye. Des conspirateurs même à la limite. Dans la mesure où ils osent convoquer un secrétariat exécutif national qui n’est pas statutaire et qui n’est pas réglementaire », déplore-t-il.
« L’absence du secrétaire général de cette réunion, de ses adjoints et d’autres responsables ou membres et du secrétaire exécutif national enlève à cette rencontre que serigne Serigne Mbaye Thiam et Aminata Mbengue Ndiaye ont convoqué toute sa légalité et toute sa légitimité. Et pour preuve pour légitimer leur forfaiture, leur intérêt général, c’est Aminata Mbongue Ndiaye qui a présidé et c’est Serigne Mbaye Thiam qui a été le porte-parole pour défendre ses propres intérêts crypto-personnels. Nous avons considéré que cela est inadmissible », dénonce Abdoulaye Galo Diao.
Mieux, précise-t-il : « Le comité central dans nos textes, c’est l’instance suprême après le congrès. Depuis 2014 jusqu’au moment où je vous parle, ça fait maintenant cinq (5) ans le comité central ne s’est pas réuni. Ce que nous considérons comme une situation ».
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