En réponse à Mamadou Oumar Ndiaye, Directeur de publication de ''le Témoin'' pour son article paru le Mercredi 19/05/2020.

En réponse à Mamadou Oumar Ndiaye, Directeur de publication de ''le Témoin'' pour son article paru le Mercredi 19/05/2020.
Il n'y aura pas de ''Déluge'' d'insultes ou d'insanités pour un imbécile de ta trempe même si tu avoues devoir le mériter.
La profession de journaliste a ses valeurs et ses exigences d'éthique et de déontologie irréprochables que tu as violées honteusement. Dommage que ce ''journaliste alimentaire véreux'' à la solde de politichiens s'essaie à jeter l'oppobre et le discrédit sur les nobles enseignants qui l'ont formé. C'est mal récompenser son maître . Le devoir de reconnaissance ne devrait pas te le permettre. Même si d'aventure, l'intérêt est la mesure de tes actes, tu devrais pas manger à tous les rateliers. Opportuniste de mauvais aloi, ton parcours indigne du SOPi au NOPi ne t'aotorise pas d'être ''Le Témoin'' de l'histoire. Mais la bave du crapaud n'atteindra jamais la colombe blanche dans le ciel.
Si c'est pour nous pousser à faire preuve d'orgueil mal placé ou de faux orgueil tout court pour assouvir tes bassesses de récolte de prébendes indues, tu as lamentablement échoué.
Dîtes plutôt à ton maître du moment qui te pousse à insulter tes anciens maîtres formateurs , qu'il gagnerait à faire preuve de plus de lucidité et à ne pas trop facilement céder à la pression populaire ou au mimétisme comme si tout ce qui nous vient d'ailleurs est meilleur. Une toute petite investigation devait t'édifier que les syndicats ont mis ''en berne toutes leurs doléances pour combattre la pandémie''. Mieux, une collecte de fonds a été organisée pour une contribution significative des vaillants soldats de la craie.
Nous avons toujours été au front, dans les entrailles des villes et villages des profondeurs, sous le soleil, la pluie et le vent, dans les conditions insoutenables pour lutter à faire reculer les frontières de l'ignorance et de l'obscurantisme, à former les menus esprits d'enfants immatures et maladroits à devenir des futurs dirigeants compétents qui extirperont notre pays de l'ornière marécageuse de la désolation où elle stagne. C'est heureux de constater notre satisfaction de voir mieux que toi nous auréoler quotidiennement de marques sincères de reconnaissance.
La décision hilarante d'une reprise dans ce contexte de Pandémie ne repose sur aucun critère scientifique objectif. D'ailleurs, le Docteur Seydi avoue qu'il serait irresponsable de dire qu'il n'y aurait pas de contamination à l'école. Cependant en tant que agents de l'État, les enseignants n'ont manifesté aucune résistance contre la décision incompréhensible du Président de la République. Seulement nos positions se veulent claires et tranchées, aucune organisation syndicale sérieuse et digne de respect ne saurait cautionner cette décision qui exposerait les enfants de la nation, insouciants et sans défense à la merci de la Covid 19. Pactiser avec le virus est une option suicidaire qui va créer un précédent regrettable. Un benchmarking démontre à suffisance les limites des mesures préventives, et une masse critique d'enseignants et d'élèves contaminés sont constatés dans tous les pays qui ont adopté cette reprise inopinée. Encore que, en responsables avertis et conséquents, nous avons exigé un protocole de santé performant pour la protection des acteurs au front, quoiqu'il est triste et amer de voir ce virus invisible et imprévisible franchir les barrieres et contaminer personnel de santé et sapeurs pompiers.Donc rien n'est rassurant. Pourtant même ton machiavélisme et ta malhonnêteté n'apporteront la preuve de notre opposition manifeste à la reprise.
Nous avons juste des appréhensions fondées et des inquiétudes légitimes eu égard à l'ouverture de ce grand boulevard de propagation du Coronavirus qu'est l'école. Le chef de l'Etat est mis devant ses responsabilités,à lui de décider et de s'assumer, devant Dieu et devant l'histoire. Si l'incohérence d'une telle décision devant l'explosion des cas communautaires et la non maîtrise de la pandémie venaient à produire un résultat catastrophique.
Au droit à l'éducation, je vous oppose le droit à la vie. Au demeurant, nous sommes dans les dispositions et disponibilités de jouer pleinement les rôles assignés devant le risque et devant ''Le Témoin''.
Papis Kamara SG Sels A Louga
NB: l'utilisation du ''tu'' est fait sciemment