mercredi 27 novembre
L’évolution du contexte sécuritaire oblige les forces de défense et de sécurité d’adopter un « changement de paradigme » en se rapprochant des populations, a signalé, mardi, le commandant du camp militaire du 22e Bataillon de reconnaissance et d’appui de Louga (nord), Dubon Mathieu Sambou, estimant que « la menace a changé ». « Nous savons tous que la mission première des Forces armées est de défendre l’intégrité du territoire, la sécurité des personnes et des biens. Mais aujourd’hui, avec l’évolution du contexte sécuritaire, nous avons un changement de paradigme », a souligné l’officier militaire à l’occasion de la célébration de la Journée nationale des Forces armées, en présence du gouverneur de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, et d’autres personnalités.
La cérémonie a été précédée d’une levée des couleurs, d’un dépôt de gerbes et de la visite de stands d’exposition sur les missions des armées. Selon Dubon Mathieu Sambou, en raison de ce changement de paradigme, « les armées doivent être au contact des populations ». Il estime que ce changement explique également la pertinence du thème de cette année : « Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale ». « C’est cette cohésion qui nous permet de faire notre travail correctement, que ce soit la Gendarmerie nationale, les armées, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, la Police nationale, les eaux et forêts, les douanes… » a-t-il poursuivi. Le commandant du camp militaire du 22e Bataillon de reconnaissance et d’appui de Louga s’est réjoui de la communion avec les populations, « qui auront une idée de ce que nous faisons concrètement, en tant que gendarmerie, police ou sapeurs-pompiers ».
« C’est une grande satisfaction parce que, depuis ce matin, nous sommes là, avec toutes les forces de défense et de sécurité de la région, pour célébrer cette importante Journée des forces armées, marquée par une parfaite communion avec les populations », a dit le gouverneur de Louga. Ndèye Nguénar Mbodj a insisté sur la nécessité pour les forces de défense et de sécurité de montrer aux élèves et aux enfants que « la répression n’est pas le rôle de l’armée ». « Elle est là aussi pour assurer la cohésion nationale. » « Si on a la liberté et la paix sociale, c’est grâce aux FDS (forces de défense et de sécurité). Aujourd’hui, l’opportunité leur a été offerte pour exposer cela devant ces élèves et ces enfants, qui peuvent être demain les dirigeants de notre pays », a-t-elle dit.
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