mercredi 27 novembre
Le palais de justice de Louga, qui a fait l’objet d’attaques, ce mercredi 27 novembre, par des soutiens du maître coranique de Ndiagne, Cheikhouna Gueye, va encore attirer toutes les attentions, le 4 décembre prochain. Et pour cause, d’après des informations, au-delà du verdict annoncé de l’affaire du daara «Mistahoul Mouna», les juges du Tribunal de grande instance de Louga devront également prononcer leur verdict dans l’affaire d’un détournement présumé qui continue d’éclabousser la Poste de Louga.
Le procès tenu le 30 octobre dernier s’était déroulé dans des conditions similaires à celles de l’audience sur l’affaire des talibés enchaînés. Le palais de justice avait été pris d’assaut par des proches et parents des mis en cause.
Les faits remontent en 2017. Mais, le préjudice s’est échelonné sur quatre longues années (2013-2017). Le principal suspect n’est personne d’autre que Rokhaya Gaye, directrice régionale de la boîte. Elle a été même envoyée en prison au même titre que le receveur Moussa Oumar Ba. Ils sont accusés de détournement de deniers publics, de faux et usage de faux et de complicité sur des sommes estimées 275 millions de FCFA à la direction des Postes durant l’année 2017.
Cinq (5) ans de prison requis.
Tombée lors d’une mission de supervision tenue en 2018 lorsque les inspecteurs ont découvert plusieurs malversations, la dame, après avoir été entendue par les auditeurs de l’inspection des Postes, avait pris la fuite dans un taxi en pleine nuit pour aller se réfugier en Mauritanie en emmenant avec elle, son bébé de six mois.
Mais, Gaye sera vite localisée avec l’aide de la Sonatel et a été convaincue par les gendarmes de retourner pour éviter de retarder la procédure.
Après un long marathon judiciaire, ils seront jugés. Le parquet avait requis 5 ans de prison ferme contre les prévenus.
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