mercredi 27 novembre
Au total, quarante-six fermes agricoles ont été érigées en six ans à Kaffrine (centre) et à Louga (nord) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (Pasa-Loumakaf), a assuré Babacar Ndiaye, un de ses responsables.
Il effectuait jeudi une visite des fermes réalisées dans la région de Kaffrine par le biais du volet Eau-souterraine du projet. Il était accompagné du sous-préfet de l’arrondissement de d’Ida Mouride, Amadou Bâ.
‘’Le Pasa à travers son volet eau-souterraine a réalisé durant ses six années d’activités 46 fermes dans les régions de Kaffrine et de Louga qui ont à leur tour permis d’avoir plus de 500 hectares avec une maîtrise totale de l’eau permettant aux producteurs de cultiver toute l’année’’, a fait valoir le coordonnateur du volet eau-souterraine du PASA par ailleurs directeur des infrastructures au niveau de l’ANIDA.
‘’Parmi ces 46 fermes réalisés par le Pasa - Loumakaf, il y a 25 dans la région de Kaffrine et 21 à Louga’’, a détaillé M. Ndiaye en rappelant que coût global de la réalisation de ces 46 fermes est de trois milliards 341 millions de francs CFA.
Il a également listé l’érection en quatre ans trente forages à usage agricole, vingt-six magasins de stockages et dix stations de pompages solaires, de même que vingt-huit kilomètres de pistes réalisées, dix-sept dans la région de Kaffrine et onze dans celle de Louga.
‘’Aujourd’hui, nous sommes à 4.000 emplois créés dont 1.320 permanents pour des femmes et des jeunes. Nous avons formé plus de 1.500 producteurs et relais dans des thématiques très diverses allant de l’itinéraire d’écriture, la transformation et tout ce qui formation en management des organisations des producteurs’’, a encore fait valoir M. Ndiaye.
Il a également indiqué que son projet a créé 100 groupements d’intérêt économique formels qui permettent de commercer avec les structures financières, mobiliser des ressources et travailler pour devenir de véritables entrepreneurs agricoles.
‘’Nous avons acheté des tricycles pour aider les fermes, des tracteurs pour l’allégement des travaux, et des technologies modernes d’irrigation dans ces exploitations’’, a-t-il soutenu.
Le pasa-Loumakaf a enrôlé en quatre ans plus de 1000 membres dans la couverture maladie universelle (CMU) pour une meilleure couverture sanitaire des populations, selon Babacar Ndiaye.
‘’L’objectif du projet PASA à travers son volet eau-souterraine c’est d’améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des populations, d’accroître les productions horticoles et de promouvoir l’emploi rural décent à travers la réalisation de fermes de cinq, quatre et quinze hectares’’, a-t-il ajouté non sans rappeler que le projet était arrivé à son terme.
MNF/AKS
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