mercredi 27 novembre
L'affaire yerimpost ramène au gout du jour la problématique de la liberté de presse. L'état de droit exige une presse libre et protégée par la loi. Il lui impose en même temps un code de conduite.
Informer juste et vrai. Vérifier l'information à la source. Respecter la déontologie du métier de journaliste. Tel devrait être le credo du journaliste, du professionnel de la presse. Voilà qu'on viole l'intimité, qu'on porte atteinte à l'honneur d'honnêtes citoyens. On tue les monuments, on impose à la société un stress permanent par la banalisation des scandales. La recherche du sensationnel et du scoop risque de tuer ce métier noble. Honte à cette presse qui publie sans vérifier, qui dénonce sans maîtriser les faits, qui squatte toutes les espaces de convivialité, les salons des politiciens au nom de perdiems qui l'enchainent à l'obligation de mensonge. Certains sont passés maître dans l'art du chantage médiatique pour des retombées financières. Il est temps que le code de la presse remette de l'ordre dans ce désordre médiatique. La pénalisation du délit de presse s'impose en nécessité pour préserver la vie privée des citoyens. Le devoir de vérité doit se corréler au droit à l'information. La liberté de presse ne signifie nullement le droit de calomnier, de vilipender, de porter atteinte à la respectabilité d'autrui. Le journaliste a le devoir d’informer, le citoyen a le droit d'ester en justice sil se croit atteint dans son honorabilité. Heureusement de vrais journalistes existent et font honneur à cette confrérie. Toutefois la carte de presse s'impose pour assainir ce milieu et permettre aux vrais professionnels d'exercer en toute légalité.
Bécaye FAYE
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