mercredi 27 novembre
Gallo Dia, un des membres actifs de la Coopérative des jeunes producteurs horticoles des Niayes a indiqué dimanche 8 novembre 2020 que sa structure compte bénéficier des instruments de financement mis en place par l’Etat pour mieux développer ses activités.
A ce propos, M. Dia laisse entendre : « nous appelons l’Etat à nous assister davantage. Certes, il y a eu des appuis mais insuffisants. Nous voulons bénéficier des projets de financements mis en faveur des jeunes comme la Délégation générale à l’entreprenariat rapide (DER) et le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) ».
M. Dia qui s’exprimait à l’occasion d’un point de presse est revenu sur les objectifs de la coopérative mise en place depuis 2015, les résultats et les programmes sur lesquels travaille la structure ainsi que son rôle sur la question de l’émigration clandestine.
« Nous avons énormément de problèmes. Certes nous avons essayé d’améliorer les choses, mais les problèmes persistent toujours et on peine à avoir des résultats satisfaisants », a dit Gallo Dia.
Poursuivant son speech, il ajoute : « c’est ainsi que nous avons eu l’idée de mettre en place une structure composé de près de 250 membres, tous des agriculteurs pour trouver des solutions à ces problèmes ».
Malgré « les efforts » de cette coopérative pour « améliorer » le secteur, en termes de formation, de partenariat, « les difficultés persistent dans la commercialisation des produits, de la qualité des semences, de la régularisation du prix et de la qualité des productions », a fait part Gallo Dia.
« Nous invitons l’Etat à orienter ces investissements vers la bonne cible, c’est à dire les horticultures et agriculteurs pour de meilleurs résultats. Mais aussi les aider à bénéficier de formations en gestion, en comptabilité et toutes autres formations pouvant nous aide à l’amélioration du secteur », a-t-il plaidé.
Il a également plaidé pour un accès aux engrais et aux semences pour améliorer leur production agricole. En outre, Gallo Dia a invité les jeunes à venir dans les Niayes où ils pourront s’investir dans l’agriculture au lieu de s’aventurer dans l’émigration irrégulière.
« Nous demandons aux jeunes de venir dans cette zone des Niayes et à travailler la terre, essayer de nourrir le pays. En Europe, ils vont travailler dans les champs et pourquoi pas travailler ici », a-t-il dit.
Moctar FICOU / VivAfrik
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