10EME DU CHAMPIONNAT – ENCORE UNE MAUVAISE SAISON POUR LE NDIAMBOUR, Le Président, Moustapha Diop principal responsable ?

Gscom Team 28/05/2019 11:29:48 Sport
10EME DU CHAMPIONNAT – ENCORE UNE MAUVAISE SAISON POUR LE NDIAMBOUR, Le Président, Moustapha Diop principal responsable ?

Comme l’année dernière le Ndiambour sous Moustapha Diop enregistre encore une saison décevante et termine à la 10ème place sur 14  à la fin du championnat. Malgré l’abnégation des  joueurs, le Ndiambour n’a pas pu terminer qu’à un point du premier non relégable, pour 7 matchs gagnés, 11 matchs nuls et 8 matchs perdus avec 29 buts marqués et 28 encaissés. Seul point positif et qui passe presque inaperçu, le meilleur buteur du championnat, Pa Omar Jobe est un pensionnaire du club phare de Louga.

Mais somme toute, ce résultat est tout à fait normal si on se fie à la déclaration de Mor Sylla président de la section de football  qui écrivait sur le site de GSCOM : «L’objectif  pour la première année était de ne pas être relégable et pour la deuxième année terminer au pied du podium». C’est ce manque d’ambition notoire qui s’est répercuté sur le résultat médiocre obtenu. Mais encore, ce résultat est le fruit du management très approximatif d’une équipe dirigeante dont l’amateurisme affligeant saute aux yeux.

Déjà, dès l’arrivée de Moustapha Diop à la tête du club la valse des entraineurs a démarré : Malick Diop, Nguirane, Aly Maal, Nguirane de nouveau, Abdou Diallo… Du coup la sérénité a fui les vestiaires. Sans compter les recrutements bidon opérés par un coordonnateur qui s’est transformé en  agent recruteur alors qu’il s’agit d’un domaine qu’il ignore totalement.

Mais au final les Lougatois, les actionnaires du club en particulier n’auront à s’en prendre qu’à eux-mêmes. Ils ont assisté sans sourciller –et donc avec une complicité tacite- au bradage de la direction du club par un président sortant, Gaston Mbengue qui a quasiment «offert» la présidence du Ndiambour à Moustapha Diop sur un plateau d’argent comme une vulgaire marchandise. Ce dernier, comme pour narguer les Lougatois a attendu son installation par le Comité directeur pour lancer à l’assistance qu’il acceptait le poste de président mais qu’il n’était pas… «Demandeur» ! Il est donc aisé de comprendre qu’il ait pu gérer le Ndiambour comme une auberge espagnole. Une catastrophique gestion par procuration car, Moustapa Diop étant ministre, maire, président du Louga Basket Club et président du Ndiambour ne pouvait être sur tous les tableaux. Aussi a-t-il laissé les rênes du Ndiambour entre les mains inexpertes d’un coordonnateur qui a superbement ignoré les instances pour n’en faire qu’à sa tête. Or le Ndiambour est le bien commun de tous les Lougatois. L’inclusion devait donc être de rigueur, surtout que le club est bâti sur une solide organisation mise en place depuis un demi-siècle par de valeureux fils de la ville. Fouler au pied toute la structure organisationnelle bâtie par des générations de généreux Lougatois ne pouvait que conduire vers le résultat que  l’on connaît. Il y a eu par un passé récent la «gestion solitaire» de Gaston Mbengue, mais depuis deux ans l’on connaît la «gestion fantaisiste» de Moustapha Diop.

Cette année, le Ndiambour aurait compté 45 employés qui, paraît-il seraient payés par le portefeuille particulièrement garni de monsieur le ministre-maire-président. D’ailleurs il faudrait éclairer la lanterne des Lougatois sur ces 45 employés, car cela donne l’impression que le bénévolat n’existe plus et que les Lougatois ne sont plus prêts se donner pour le Ndiambour sans rien attendre en retour. On se demande d’ailleurs comment l’argent qui entre dans les caisses du club est utilisé car l’on nous annonce que l’année dernière le Ndiambour a déboursé 100millions et que cette année il y a eu un peu plus de 94 millions, pour de si piètres résultats…

Mais même s’il est établi que c’est la fortune personnelle de ce dernier qui est mise à contribution, il est avéré par ailleurs que sa méthode de gestion et les pratiques de son coordonnateur sont à l’origine de cet échec. Car ce dernier, qui n’a aucune culture ni aucune connaissance du milieu du football n’a jamais travaillé avec les instances légales du club. Et lorsqu’il sentait que les choses tournaient au vinaigre, il s’en ouvrait à son patron, le ministre-maire-président qui a toujours le toupet de convoquer un simulacre de réunion à Dakar en choisissant ses propres béni oui-oui pour insulter l’intelligence des Lougatois. C’est ainsi que pendant toute une saison le président et son coordonnateur ont ignoré royalement le Comité directeur avec la complicité du Secrétaire général.

La responsabilité de Moustapha Diop dans cet échec est surtout d’avoir fait  confiance en un homme qui n’a aucune compétence dans le domaine du sport, du football plus particulièrement. Il est vrai que les motivations du maire lorsqu’il prenait les rênes du Ndiambour étaient plus politiques que sportives. Mais, à son corps défendant son coordonnateur  qui devait relever les challenges sportifs n’a jamais été à la hauteur par méconnaissance et par manque de modestie. Le seul projet de ce dernier était personnel car il consistait à intégrer instances nationales du football sénégalais. Pour sa gouverne siéger au niveau de la fédération relève d’un  passage par le vote du comité exécutif, Gaston n’a pas été élu  tandis qu’Abdoulaye a le mandat du Ndiambour pour siéger à la ligue pro. Si on n’y prend garde comme d’habitude cette bande de copains va encore prendre de court les Lougatois en faisant leur recrutement et en nommant un entraineur alors que l’heure doit être à l’évaluation.

Le Ndiambour n’est une propriété de personne. Un objet ou un outil dont on peut se prévaloir pour décréter tout seul la direction du vent. C’est un club qui a une histoire et que les Lougatois partagent en commun.

Dieu sait que des hommes compétents et dévoués sont dans l’actuel comité directeur.

Que faire ?

Moustapha Diop devrait  convoquer un comité directeur et permettre de poser les vraies questions : Comment se maintenir définitivement dans l’élite et comment y jouer toujours les premiers rôles ?  Quelle forme de management pour le Ndiambour ? Quels types de dirigeants pour en conduire les destinées ?

Si l’on ne trouve pas les réponses justes à ces questions le Ndiambour risque de demeurer dans un éternel recommencement.

Badara Samb Lg8tv

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