mercredi 27 novembre
La nomination de Moctar Wade NDoye à la tête de l’équipe de football du Ndiambour en qualité d’entraîneur intérimaire montre à bien des égards que le message de Assane Diallo par rapport aux éternels intérimaires a été entendu 7/7 par les dirigeants. Moctar Wade Ndoye fait partie des « frondeurs » qui ont toujours alerté pour dire que la voie prise par les dirigeants n’était pas la bonne. Si aujourd’hui il se trouve à la tête du Ndiambour c’est quelque chose de mérité car il a fait toutes ses classes de footballeur dans ce club. A le voir marcher sans risque de se tromper on remarque les stigmates que sa longue carrière de footballeur lui a laissés. Un joueur de grande qualité qui n’a jamais triché en ce qui concerne le Ndiambour. Aujourd’hui que les dirigeants on fini de déchiffrer le message de Assane Diallo l’entraîneur démissionnaire, un pas est fait mais il leur faut faire la même chose pour les autres points en faisant une analyse exhaustive de la situation afin de permettre à Moctar de faire à bien le boulot en attendant la fin des pourparlers avec un grand entraineur de ce pays comme avancé dans le communiqué du club. La lourde de défaite du Ndiambour à domicile avait poussé Assane Diallo à prendre ses responsabilités en démissionnant, décision prise avant mais pas acceptée par les dirigeants. Ayant retenu la leçon et contre toute attente il l’a fait en direct lors du point de presse d’après match, plaçant les dirigeants devant la situation d’un verre à moitié plein ou à moitié vide. L’entraineur démissionnaire avait parlé d’un mal profond, que les dirigeants aient donc le courage de convoquer les instances de poser les problèmes afin de trouver une solution définitive à cette situation qui n’a pas sa raison d’être et qui empoisonne la vie des supporters du Ndiambour. Sans l’assainissement de l’environnement du club aucun entraineur, fut-il des meilleurs ne survivra à Louga de cette pression terrible des amoureux du club. Il faut toujours avoir en bandoulière que l’ASAC Ndiambour est créé sur la base de la loi n° 68-08 du 26 mars 1968 avec le décret n° 760040 fixant les obligations particulières auxquelles sont soumises les associations à but d’éducation populaire et sportive. Chose extrêmement importante dans les textes qui régissent ce genre d’association, c’est le Comité Directeur qui est l’organe de décision entre les assemblées générales. Il reçoit, approuve et adopte les rapports d’activités, les rapports financiers, les programmes d’activités et les budgets prévisionnels des sections. Tant que les dirigeants continueront à ignorer ces dispositions réglementaires le problème du Ndiambour ne sera jamais résolu. C’est ce seul combat que mènent des membres du comité directeur régulièrement élus et appelés « frondeurs » par des dirigeants qui ne veulent pas entendre raison. Il est temps de dépasser ce problème et de revenir à la raison pour le bonheur des amoureux du Ndiambour qui souffrent de cette situation.
Badara Samb Louga Infos
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