mercredi 27 novembre
Le communiqué vient d'être publié. Les rideaux sont tombés. Le verdict est prononcé. La covid-19 dicte toujours sa loi et ses choix. Le gouvernement du Sénégal bute, trébuche et recule: " la reprise des cours prévue le 2 juin est reportée à une date ultérieure". L'information a été publiée tard dans la nuit et s'est répandue comme une traînée de poudre. L'école sénégalaise est mise en quarantaine. Les enseignants, les élèves et les parents d'élève ne savent plus à quel saint se vouer et demandent toujours des explications sur cette décision brute, brutale et fatale.
En tant que acteur de l'éducation, Je le savais. J'avais vu cette décision pour plusieurs raisons:
_Le transport des enseignants vers les lieux n'est jamais effectif,
_le respect du protocole sanitaire était quasiment impossible
_le tâtonnement expérimental du ministère de l'éducation
_La stigmatisation des enseignants de la part des habitants
Tous ses paramètres montrent et démontrent que la reprise du 2 juin n'aura jamais eu lieu.
La stratégie d'échec !
L'avortement de cette reprise est dû à un manque de préparation: manquements sur le convoiement des enseignants et surtout sur la dotation de matériels de prévention dans les écoles. Manquements sur tous les plans!!
D'ailleurs, les cas de coronavirus testés dans cette région du sud ne sont que des prétextes pour reporter les cours.
Merci aux soldats du savoir!
Hommage mérité aux enseignants : "Les enseignants
- ceux du cours maternel autant que ceux des universités - forment une armée noble aux exploits quotidiens, jamais chantés, jamais décorés.
Armée toujours en marche, toujours vigilante.
Armée sans tambour, sans uniforme rutilant.
Cette armée-là, déjouant pièges et embûches, plante partout le drapeau du savoir et de la vertu".
Pendant ce temps nous demandons l'organisation de la rentrée au bercail des enseignants confinés dans leurs lieux de service.
BEUTU LOUGA
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