mercredi 27 novembre
L’expérimentation de la technique de microdose d’engrais dans l’horticulture à Louga s’est révélée ’’plus concluante que la pratique paysanne’’, a déclaré, jeudi, le directeur régional du développement rural (DRDR), Jean-Paul Bampoky.
M. Bampoky a dit avoir relevé une différence de production de 50 % entre les deux pratiques. Selon lui, avec cette technique, les producteurs ont connu une augmentation de leurs productions de 30 à 50%, comparée à la pratique paysanne.
’’Les premiers résultats de la campagne horticole de janvier à juin, avec l’expérimentation de la microdose et la pratique paysanne, ont montré une domination de la microdose au vu des résultats obtenus’’, a-t-il dit.
Il s’exprimait lors du Comité régional de développement (CRD) sur la campagne de commercialisation de l’arachide et le bilan de la campagne précédente.
Sur la campagne agricole, il a assuré que toutes les spéculations (l’arachide, le niébé, le maïs, le manioc, la pastèque), mises en place depuis le mois de juin se sont ’’bien’’ déroulées.
S’agissant de la pluviométrie, M. Bampoky a fait savoir que la majeure partie des postes pluviométriques ’’sont déficitaires’’.
’’Dans chaque département, il y a au moins un poste excédentaire, tout le reste est déficitaire. Il y aura un impact, à coup sûr, sur le rendement puisque l’hivernage a aussi tardé à s’installer. Il a connu un mois de retard’’, a-t-il souligné.
Le directeur régional du développement rural (DRDR) a reconnu que sur la situation phytosanitaire, ’’d’énormes problèmes’’ ont été rencontrées surtout dans les départements de Kébemer et Linguère, même si la situation a pu être maitrisée à temps.
Il a jouté, concernant la semence de la prochaine campagne, que ses services travaillent sur l’homologation des productions.
SK/SG/OID
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