mercredi 27 novembre
Le Sénégal opte pour l'énergie solaire, en matière d'éclairage public, en vue de réduire la facture de l'électricité. Le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, avait procédé à l'inauguration de ce projet au mois de Décembre pour une enveloppe de 57 milliards de francs Cfa.
L’éclairage public coûte cher à l'État du Sénégal, particulièrement aux collectivités locales. Surtout que le secteur demande un financement de 17 milliards de F Cfa. C'est fort de ce constat que le ministère des Energies a opté pour un projet d'éclairage public solaire, grâce à l'initiative de l'Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner).
En effet, d'ici trois ans, 88 communes des 14 régions du Sénégal dont Louga bénéficieront de 50 000 lampadaires.
"Ce projet nous permet d'accompagner les populations sénégalaises, à travers un éclairage de qualité. Il garantit une plus grande durée de vie au matériel, à savoir six ans. Une période pendant laquelle la maintenance sera assurée par l'entreprise Fonroche. Les panneaux vont fonctionner tous les 365 jours de l'année, avec des batteries rechargeables tous les deux jours. De plus, ces lampadaires peuvent être contrôlés à distance", explique le directeur général de l'Aner Djiby Ndiaye. Il plaide pour l'implication de la main-d'œuvre locale dans l'exécution des travaux.
C'est suite à un projet pilote de deux ans semblable, financé par l'Uemoa (implantation de 1 800 lampadaires) que l'agence a voulu mettre cette innovation et son expertise au service du ministère des Energies. D'une hauteur de 7,3 m, ces panneaux sont dotés d'un système à même de détecter l'absence de lumière. Ils éclairent donc de façon automatique les rues sombres et sont espacés de 30m.
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