mercredi 27 novembre
A Kébémer, ville située au Nord-ouest du Sénégal, les membres de l'Alliance pour la République (Apr, parti au pouvoir) ont marché pour soutenir le président Macky Sall contre ses détracteurs dans l'affaire Aliou Sall, son jeune frère accusé de corruption dans un reportage diffusé par la chaîne britannique BBC, sur la gestion des ressources pétrolières du Sénégal.
''Le Sénégal est un pays de paix. Le but de cette manifestation, c'est de faire comprendre aux Sénégalais les objectifs de l'opposition. Ils veulent salir les 100 premiers jours du second mandat de Macky Sall. Des le début, ils ont commencé à agiter. Après avoir saboté le dialogue national et aujourd'hui, ils parlent de la répartition de ressources pétrolières", a indiqué Ousmane Cisse, coordinateur communal de l'Apr de la ville.
Poursuivant ses propos, l'ex Dg des Mines et de la géologie de marteler: "ceux qui aujourd'hui proclament haut et fort qu'il y a une mauvaise gestion des ressources pétrolières, qu'il y a de l'argent qui a été étouffé. Des ressources qui ont été reparties entre des personnes sans en apporter des preuves, je pense que après leurs auditions auprès de la DiC, s'ils ne montrent pas que leurs déclarations sont avérées, leur seul domicile sera Rebeuss".
Face à la vague d'indignations, à la suite de la publication du reportage de BBC, l'Apr de Kébémer ne saurait garder le silence et rester passif. Aussi sommes nous réunis pour réagir au mise en cause d'une frange de l'opposition Sénégalaise par rapport à la gestion des ressources pétrolières et gazières de notre pays. Ce pour manifester notre soutient au frère Aliou Sall'', tonne Binta kébé adjointe au maire de Kébémer.
"Nous mènerons jusqu'au bout la bataille politique. Des opposants ont porté des accusations graves sur d'honnêtes citoyens sans donner les preuves de leurs allégations. Ils font croire à une manne de la gestion énergétique, à la spoliation des intérêts du Sénégal. Cette oppositions orchestrent des complots, alimentent des débats stériles pour semer le doute et jeter le discrédit sur la gouvernance du président de la République. Nous n'accepterons pas que des frustrés politiques sèment la confusion", dit-elle.
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