mercredi 27 novembre
Vingt jeunes de la région de Louga ont été formés durant cinq jours en aviculture en perspective du démarrage en novembre prochain des activités de la ferme agricole de Léona.
"L’Etat du Sénégal a six fermes dans le pays, mais la seule qui est sur le point d’être opérationnelle est celle de Léona. Nous allons démarrer avec 1000 sujets et avec 20 bénéficiaires’’, a expliqué le chef d’antenne nord de l’Agence nationale de la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), Arouna Baldé.
"Au mois de novembre, nous allons démarrer les activités d’aviculture et nous attendons les résultats pour pouvoir attaquer l’horticulture", a-t-il dit.
Les 20 jeunes bénéficiaires ont été choisis par appel à candidatures, et une sélection a été faite à la préfecture de Louga. L’initiative est de l’ANPEJ, en collaboration avec l’agence allemande de coopération internationale, GIZ.
"C’est une initiative de l’antenne Nord et nous comptons étendre ce projet dans la région de Saint-Louis. Dans cette région, nous avons deux fermes opérationnelles dans la pisciculture et l’horticulture, mais elles n’ont pas encore démarré l’aviculture", a-t-il soutenu.
Le responsable de l’ANPEJ à Louga, El Amadou Guèye, a révélé que "l’ANPEJ et la FAO ont mis en place à Léona, une ferme agricole MIJA (Modèle d’insertion des jeunes agri-preneurs), qui va démarrer deux activités : l’aviculture et l’agriculture’’. Il a annoncé que la pisciculture et l’aquaculture feront partie des activités qui seront menées.
Il a rappelé que l’ANPEJ est en collaboration avec la FAO depuis 2014 pour mettre en place à Diourbel, Saint-Louis, Louga et Dagana des fermes agricoles MIJA.
"Aujourd’hui, la ferme est en place. On a un espace de 5 hectares ; deux ont été clôturés pour contenir les activités d’aviculture. Elles n’ont pas encore démarré, mais grâce au partenariat avec la GIZ, on a pu disposer d’un montant de 5 millions de francs CFA pour acheter les poulets et les matériels avicoles", a expliqué M. Guèye.
"Progressivement, nous allons élargir nos activités à la pisciculture, à l’aquaculture et au maraîchage. A terme, ce projet va employer plus de 5000 jeunes dans tout le pays", a-t-il ajouté.
Les bénéficiaires de la formation ont salué l’initiative et invité les jeunes femmes à se former davantage dans l’aviculture.
"La ferme une fois qu’elle sera fonctionnelle pourra contenir plus de 2000 poussins, donc nous appelons les jeunes filles à venir se former", a insisté Matel Bâ, une bénéficiaire.
SK/ASG/BK
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