mercredi 27 novembre
Sensibiliser les jeunes sur le respect de leurs droits à travers des bandes dessinées, c’est l’un des objectifs visés à travers le Projet Xallat Jotna porté par Kanari Magik, un label créatif spécialisé dans la production des bandes dessinées qui a organisé une séance de sensibilisation à l’école élémentaire Ibrahima Thioye de Diourbel. Ce projet appuyé par l’ambassade des Pays Bas intervient dans les régions de Diourbel, Kaolack et Fatick pour 2021 alors que Louga et Tambacounda sont concernées pour la période de 2022.
Le Programme Xalatt Jotna appuyé par l’ambassade des Pays Bas vise à sensibiliser les jeunes à travers la bande dessinée sur le respect de leurs droits. L’objectif de cette initiative est de contribuer à éduquer, sensibiliser, informer et responsabiliser les enfants et les adolescents dans la maitrise des compétences de vie utiles à leur parfait développement mais aussi à renforcer les capacités des enseignant(e)s pour une meilleure prise en charge des thématiques destinées au bien-être de notre jeunesse (garçons et filles) au Sénégal.
Selon les promoteurs, il s’agit aussi d’aboutir à l’implication des participants au projet dans les ateliers de création de supports visuels de sensibilisation (affiches illustrées et bandes dessinées). Il s’agit également de permettre la sensibilisation en masse des communautés éducatives des régions ciblées sur les lifes skills destinés au parfait épanouissement de la jeunesse et à établir et mettre en place un blog informatif et une chaine YouTube dédiés à sensibiliser et à informer les jeunes sur les compétences à la vie utiles à leur parfait développement.
Jérôme Diouf, le Directeur des programmes et de projets de Kanarimagik, un label créatif spécialisé dans la production des bandes dessinées explique : « l’objectif de ce programme, c’est faire en sorte qu’il y ait des séances de sensibilisation sur 4 collèges d’enseignement moyen au niveau de chaque région. Une fois la sensibilisation faite, nous serons amenés à faire la production d’une bande dessinée thématique adoptée par l’Inspecteur départemental de l’éducation. Quand les productions seront effectuées, nous envisageons d’en faire une production virtuelle à cause de la pandémie mais aussi faire des impressions qui nous permettront de produire de ban- des dessinées qui seront distribuées au niveau des différentes écoles ».
L’inspecteur de l’éducation et de la formation adjoint Mamadou Abdoulaye Guèye au niveau de l’Ief de Diourbel, par ailleurs spécialiste des arts plastiques, estimera pour sa part que c’est un programme qui est en phase avec les nouvelles orientations du système éducatif. « C’est un programme qui vient à son heure. Il nous apporte de la valeur ajoutée parce qu’il travaille dans les compétences de vie courantes, ce qu’on appelle les lifes skills. Ce sont des contenus qui ne sont pas dans le programme officiel et qui peuvent constituer une sorte de valeur ajoutée .Cela ne fait que renforcer le système éducatif. Ce qu’il nous apporte est en phase avec le curriculum de l’éducation de base ». C’est pourquoi, dira-t-il, « on a validé leurs contenus ».
Et il poursuit : « à ma qualité de spécialiste des arts doublé d’inspecteur de l’éducation et de la formation, je projette d’assurer le suivi évaluation de ce programme. Nous avons d’excellents programmes mais le problème se trouve au niveau de la mise à l’échelle, au niveau de la généralisation et du suivi évaluation qui constitue un parent pauvre du système. Ce programme va cibler 270 personnes au niveau des 5 régions que sont Diourbel, Fatick pour 2021 et Louga et Tambacounda pour 2022 ».
ADAMA NDIAYE
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