mercredi 27 novembre
Tel un météore, l’homme brille et scintille, aujourd’hui, dans la totale discrétion. Pourtant, il fait partie d’une rare cohorte d’entrepreneurs et d’opérateurs économique dont l’audace et le courage sont à saluer.
Dans son cocon douillet de Dakar-Plateau, Mame Oumar, jeune homme à la silhouette longiligne, s’est construit un empire, sur un esprit tendre et passionné, au cours d’un chemin plus ou moins tortueux. Il arrive, aujourd’hui, à construire un précieux bijou entrepreneurial et à participer pleinement à l’emploi de beaucoup de jeunes sénégalais, grâce à ses activités de production et aux formations qu’il déploie dans le domaine de l’entreprenariat.
Son empreinte est à la fois éminente à l’image de la cour de Tivaoune où il s’est ressourcé à l’ombre de sa mère, Sokhna Khady Sy, la fille cadette du vénéré Serigne Babacar Sy ibn Seydi El Hadji Malick Sy ; celle-là même étant l’unique fille de Serigne Babacar Sy à avoir décroché un diplôme universitaire, et entrepreneure de première heure qui a eu un brillant parcours.
Son patronyme est aussi lié à une légende, celle du Djolof et de son dernier Bourba, son grand-père Bouna Alboury Ndiaye à qui il doit son héritage sur le plan de l’engagement citoyen et patriotique.
Mame Oumar Ndiaye est le fils de Feu Mansour Bouna Ndiaye, ancien député et maire de Louga qui a marqué l’histoire par ses combats pour un mieux-être social et aussi la cohésion et l’unité religieuse au Sénégal pour lesquels cette famille a d’ailleurs œuvré depuis l’époque de Bouna Alboury Ndiaye ; faut-il rappeler la grande œuvre humaine de son père qui, lui-même, est à l’origine du jour férié au Sénégal au lendemain de la Tamkharit.
Ce legs, tout aussi imposant, ne l’enflamme point. « Ma doctrine est que la naissance n’est pas une médaille d’honneur à se mettre sur la poitrine mais un sacerdoce pour se mettre au service de sa communauté », dira-t-il pour se convaincre de sa posture et de son héritage.
L’homme, aux commandes de la plus prestigieuse tribune radiophonique et télévisuelle consacrée à l’islam et à la Tidjania, parce que la plus suivie et référencée dans le paysage audiovisuel sénégalais dans ce domaine, est un héros de son époque.
Entre le groupe Asfiyahi composé d’un site avec des millions de followers, d’une radio qui émet sur la 97.3FM à Dakar, puis d’une TV, un studio de production de dernière génération et un label qui œuvre énormément dans plusieurs services multimédias, Mame Oumar Ndiaye entend participer pleinement à la marche économique du pays, à l’éducation et au réarmement moral de la jeunesse sénégalaise.
Sans tambours ni trompettes. « Seul, il a toujours fait marcher ses affaires sans le moindre financement, il faut le préciser. C’est un self made man en repère » témoigne-t-on dans les coulisses.
Son modèle soft mais tenace est acquis depuis ces jeunes années. Après une enfance passée entre Dakar-Plateau et Tivaoune, il rejoint la région de Louga en pleine adolescence suite au décès de sa mère. Un événement tragique qui n’ébranla point son esprit combatif.
Autodidacte, Maître de son destin, son Père l’enverra en France quelques années avant sont rappel à Dieu, pour poursuivre un perfectionnement dans le domaine de la communication multimédia et audiovisuel. Puis après cinq années passées en Europe, il décide de rentrer au pays pour « participer à l’effort collectif ».
En 2010, PiccMi (l’oiseau) est créé avec, à la clé, beaucoup de réalisations dans le domaine de la production audiovisuelle, de la régie et de la publicité numérique.
Aujourd’hui, son agence conseil ainsi que son groupe emploient plusieurs dizaines de jeunes prestataires sénégalais. Dans certains milieux étatiques, on lui déroule le tapis rouge car ses services de conseil et de communication trouvent grâce aux yeux de quelques décideurs.
Dans les coulisses de Tivaoune, son empreinte est reconnaissable entre mille. Asfiyahi devient le support incontestable sur lequel repose l’ensemble des œuvres en diffusion des têtes pensantes de la ville sainte, d’hier à aujourd’hui.
Son apport pour la Hadara Tidjaniyya est immense. Il en devient un des piliers, à avoir apporter sa pierre à l’édifice et à contribuer au développement socio-économique de la Tidjaniyya.
Sur les ondes de la 97.3 FM, la nouvelle radiotélévision Asfiyahi, le « MaraPrince » de la grande famille religieuse, reçoit la reconnaissance et les honneurs de ses oncles. « Le groupe Asfiyahi fait un travail remarquable. Du Sénégal à l’étranger, plus rien des activités de la grande communauté Tidjane ne passe inaperçu. C’est une véritable aubaine que d’avoir le groupe Asfiyahi», témoigne ses oncles Feu Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, Serigne Mbaye Sy Mansour, Serigne Maodo Sy Dabakh.
Sa tribune dédiée fait ainsi la fierté de toute la confrérie Tidjane. Sa détermination est le fruit d’une longue passion nourrie pour son héritage spirituel et pour la communauté Tidjane dans son ensemble. Elle rappelle le long chemin parcouru depuis le début des années 2000 quand le jeune homme avait déjà mis en place à Dakar Plateau le mouvement jeunesse avenir en 2003, puis l’Union des jeunes élèves et étudiants Tidjanes en 2006.
Plus tard, Asfiyahi, « ceux qui aspirent à la pureté » bénie par feu Serigne Sidy Ahmed Sy Babacar, devient incontestablement un patrimoine religieux qui, adapté à la demande et face aux enjeux du numérique, symbolise le parfait modèle d’une interaction entre la communauté et les personnes ressources.
Il est surtout le repère et une vitrine pour la jeunesse Tidjania au Sénégal et la communauté Tidjane de la diaspora. « Le groupe Asfiyahi est aujourd’hui la source la plus avérée dans le domaine des archives et de l’actualité concernant les activités de la communauté Tidjane au Sénégal et partout dans le monde.
Une lourde responsabilité qu’il assume avec passion et humilité », témoigne un animateur religieux. De quoi être fier pour cet amoureux de l’entreprenariat et l’un des garants de l’héritage de ses grands-pères du Djolof, Bouna Alboury et de Tivaouane, Seydil Hadj Malick Sy.
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