mercredi 27 novembre
Des enfants issus de milieux vulnérables et défavorisés, suivis par les services de l’action éducative en milieu ouvert (AEMO) à Louga, Matam et Saint-Louis, ont reçu mercredi des prix en récompenses de résultats obtenus à l’école, a constaté l’APS.
Ils ont été célébrés à l’occasion d’une "fête de l’excellence" dont le but est de "stimuler les efforts de ces enfants et les encourager pour le travail abattu à l’école", a expliqué Makhtar Guèye, directeur du centre de premier accueil des enfants en difficultés ou en conflits avec loi de la région de Saint-Louis.
Cet établissement doté d’une capacité d’accueil de 20 mineurs est une structure d’accueil d’urgence pour la protection des mineurs âgés de 6 à 9 ans.
Il a accueilli et secouru 80 mineurs en 2019, en vue travailler à leur réinsertion sociale à terme, dans leurs "daaras" (écoles coraniques d’origine) ou dans leurs familles respectives.
Le directeur du centre de premier accueil des enfants en difficultés à Saint-Louis souligne que les pensionnaires de son établissement sont "souvent des talibés en fugue et maltraités, mais aussi d’autres enfants en conflit avec la loi ou bien recueillis dans la rue par les forces de sécurité, qui les amènent au centre de premier accueil".
El Hadji Mbodji, directeur de l’AEMO de la région de Louga, relève lui que la problématique des enfants de la rue et talibés n’a toujours pas de réponse.
Selon lui, la police et la gendarmerie continuent d’interpeller régulièrement des enfants en situation difficile mis ensuite à la disposition des AEMOS pour une réorientation vers leur milieu familial.
BD/BK
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