mercredi 27 novembre
Le gouverneur de la région de Louga (nord), El Hadji Bouya Amar, a proposé, jeudi, l’inclusion des questions environnementales dans les programmes scolaires, dans le but de renforcer la capacité d’adaptation des élèves aux changements climatiques.
S’exprimant lors de la célébration de la 11e édition de la Journée nationale des filles, M. Amar a estimé que les filles faisaient partie des couches sociales les plus affectées par les changements climatiques.
‘’Lorsque nous parlons de communauté, le premier niveau de socialisation, c’est l’école. Pour gagner cette bataille d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques, il faut que, dans les écoles, cette préoccupation soit prise en compte, sinon les problèmes vont s’aggraver’’, a-t-il dit.
‘’Les changements climatiques sont une préoccupation mondiale. Aucun état au monde n’a les pouvoirs de les inverser. La solution, pense le gouverneur de Louga, c’est l’atténuation et l’adaptation.’’
Il estime que ‘’c’est aux citoyens et à la communauté de s’adapter aux changements climatiques’’.
La célébration de la 11e édition de la Journée nationale des filles a pour thème : ‘’La promotion de l’éducation des filles face au défi de la restauration des valeurs’’.
A Louga, les activités dédiées à cette célébration ont eu lieu à l’initiative de l’inspection d’académie et de Plan International Sénégal.
‘’Nous sommes au mois de novembre, et dans le département de Linguère, la transhumance a commencé. Quand cela arrive en début d’année scolaire, beaucoup de jeunes filles inscrites à l’école risquent de partir avec leurs parents et de quitter l’école’’, a prévenu El Hadji Bouya Amar.
‘’L’impact des changements climatiques, c’est un défi qu’il va falloir relever dans tous les pays du monde, dans la zone sylvopastorale du Sénégal aussi’’, a ajouté M. Amar.
La coordinatrice nationale de la plateforme ‘’Droit des filles’’, de Plan International Sénégal, Ndèye Adama Mbengue, a insisté sur la nécessité d’instaurer l’éducation environnementale à l’école.
Le responsable du développement de la petite enfance à l’inspection d’académie de Louga, Sidy Diakhaté, signale que ‘’les femmes et les filles sont affectées par la dégradation de l’environnement et la pauvreté, d’où l’importance d’une corrélation entre les conditions d’accès à l’éducation des filles et les enjeux climatiques’’.
‘’Développer l’éducation des filles est l’un des moyens les plus efficaces pour renforcer la résilience des populations face aux changements climatiques et adopter des comportements favorables à l’environnement’’, a-t-il proposé.
Introduire l’éducation environnementale dans les écoles permettra aux élèves et aux enseignants de ‘’participer activement à la protection de l’environnement’’, selon M. Diakhaté.
SK/MD/ESF/ASG
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