mercredi 27 novembre
Deux cent soixante-dix (270) élèves en classe de CM2 dans la région de Louga risquent de ne pas subir l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires et l’entrée en sixième, faute d’actes de naissance. L’information a été donnée hier par le secrétaire général de l’inspection d’académie de Louga, Lamine Fall, au cours d’une réunion d’évaluation avec les inspecteurs de l’éducation et de la formation de Louga, Linguère et Kébémer, les chargés des examens et concours des 03 départements et l’ensemble des acteurs de l’éducation de la région. Généralement à Louga, les enfants qui se trouvent dans cette situation sont issus de familles de « modous modous » (émigrés) ou de fils de transhumants.
La négligence ou l’absence des parents, la lenteur au niveau des mairies et des tribunaux ont favorisé ce phénomène, soulignent beaucoup de directeurs d’écoles contactés par nos soins. Selon le président de l’Union Régionale des Associations des Parents d’élèves et d’étudiants (UNAPEES), Eladji Malick Guèye, « les élèves concernés par ces retards de dossier devront être autorisés à faire l’examen du CFEE parce qu’ils ne sont pas responsables de cette situation ».
Pour lui, le manque d’extrait de naissance ne doit pas être une raison de priver l’élève de son droit de passer son examen. Ainsi, M. Guèye de demander l’organisation d’audiences foraines dans les chefs-lieux de département et d’arrondissement pour faciliter l’accès de pièces d’état civil aux enfants candidats au CFEE.
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