Au Sénégal, les défis du diocèse de Saint-Louis,Matam,Louga

Gscom Team 08/06/2019 13:46:39 Religion
Au Sénégal, les défis du diocèse de Saint-Louis,Matam,Louga

Au Sénégal, le traditionnel pèlerinage marial national aura lieu du 8 au 10 juin, à Popenguine, dans l’Ouest. À quelques jours de ce rendez-vous, Mgr Ernest Sambou, évêque du diocèse de Saint-Louis (nord), chargé, cette année, de l’organisation, revient sur des défis de son diocèse.

Cette année, c’est le diocèse de Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, qui est chargé de l’organisation du pèlerinage marial national de Popenguine (Ouest) du 8 au 10 juin. La messe sera, à cet effet, présidée par Mgr Ernest Sambou, l’évêque de Saint-Louis et animée par les chorales du diocèse.

Le diocèse de Saint-Louis est le plus grand du Sénégal en termes de superficie. Il s’étend sur trois régions : Matam, Saint-Louis et Louga. Il compte 7 000 fidèles (sur plus d’un million d’habitants majoritairement musulmans) et 9 paroisses réparties dans trois doyennés.

Malgré le faible nombre de chrétiens dans son diocèse, Mgr Sambou reste optimiste. Il explique que la paroisse de Matam qui comptait, à son arrivée dans le diocèse en 2003, 18 jeunes en compte aujourd’hui près de deux cents.

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Défis

Aux yeux de Mgr Ernest Sambou, de nombreux défis doivent être relevés par l’Église dans cette partie du pays. D’abord celui des vocations religieuses et sacerdotales. « Les jeunes ont besoin du soutien des parents pour s’engager dans le sacerdoce ou dans l’Église, au service de Dieu et des hommes », estime-t-il. Pour lui, certains parents vivant dans des conditions modestes redoutent que leurs enfants s’engagent dans la vie religieuse car ils constituent leur espoir de sortir de la pauvreté. Le même problème se présente parfois dans les familles aisées. Mgr Sambou appelle à la mobilisation générale pour encourager les vocations. Car, « avec ce monde tourné vers l’intérêt, le combat n’est pas gagné d’avance ».

Une deuxième préoccupation de l’évêque de Saint-Louis concerne l’enseignement traversé par des crises récurrentes. Pour lui, il est nécessaire de privilégier la concertation et le dialogue pour résoudre les problèmes scolaires et universitaires. « Notre école n’a pas pour seul rôle la transmission du savoir et des connaissances, elle a pour mission la formation de ces jeunes à devenir des citoyens. »

Enfin, les migrations clandestines inquiètent l’évêque de Saint-Louis qui invite jeunes à avoir confiance en eux. À l’en croire, il existe beaucoup de créneaux qui peuvent encore être exploités au lieu de braver les dangers des migrations clandestines. « Le chômage et la famine n’existent pas seulement en Afrique, commente-t-il encore. Ils existent aussi dans les pays développés. »

Charles Senghor, à Dakar

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Commentaires(1) :

Internaute Posté il y'a 1967 jours

Je vous félicite gscom team.