mercredi 27 novembre
COVID 19 - 11 MALADES DE LOUGA ONT ETE DECLARES GUERIS
Mais attention ! Ils ne doivent pas être victimes de stigmatisation par leur entourage
Ces personnes guéries du coronavirus sont rentrées chez elles. Et, commence une autre bataille, un autre combat face à la perception que les populations se font de cette terrible maladie : la stigmatisation. La personne est-elle vraiment guérie ? Son entourage est-il à l’abri d’une nouvelle contamination ? Nombre de voisins décideront alors, en toute ignorance d’éviter tout contact avec cette personne qui, pourtant a besoin d’être rassurée, de prendre sa place dans son milieu.
Selon les médecins, c’est dès la sortie de l’hôpital que le malade guéri doit être accompagné par ses proches.
En Europe les personnes hors de danger après avoir attrapé la maladie sont accompagnées par des psychologues. Ce qui n’est pas le cas dans notre pays où de tels spécialistes ne courent pas les rues.
Aussi voici quelques conseils prodigués par des médecins pour les familles et proches des personnes guéries de cette maladie qui fait si peur afin d’éviter la stigmatisation qui peut faire aussi mal que la maladie elle-même.
En aucun cas vous ne vous substituerez pas au médecin, mais vous avez un rôle privilégiée: celui du proche qui prend soin, qui écoute et, éventuellement, facilite une interface avec le médecin. Chacun est le maillon d’une chaîne organisée autour du patient, chacun peut trouver sa place en complémentarité des soins. Vos remarques peuvent être une aide précieuse pour le médecin.
Cette terrible maladie invite à repenser l’organisation familiale : après le bouleversement initial, chacun va ainsi redéfinir sa place, son rôle. Cela prend du temps, de l’ajustement mutuel. La mise en mots facilite ces mouvements bien légitimes, afin d’éviter que ne s’installent les rancœurs, les malentendus. La fonction familiale de chacun demeure, y compris celle de la personne malade : elle reste avant tout un père, une mère, un mari, un fils…
Les réactions individuelles peuvent être très différentes et parfois déconcertantes: fuite, déni, agressivité. Ne jugez pas trop hâtivement mais, là encore, tentez de dialoguer, de comprendre, et n’hésitez pas à vous faire aider par votre médecin ou par un psychologue qui pourra vous expliquer les meilleures attitudes à tenir. Parce que la personne peut rester marquée par la dureté des traitements qui engendrent certains troubles. Comprendre et aider au lieu de rejeter, c’est la recommandation des médecins.
Louga Infos en profite pour dire un grand merci au comité régional et mention spéciale au corps médical dont les efforts incessants pour soigner et prévenir par la communication méritent d’être salués.
Louga INFOS
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