mercredi 27 novembre
Quelque 60 jeunes femmes et migrants de retour de la région de Louga vont bénéficier d’une formation en construction de matériaux locaux visant à renforcer leurs compétences techniques et employabilités dans ce secteur, a annoncé jeudi, le coordonnateur du projet Défi-archipelago, Abdoul Aziz Sabaly.
"Dans la région de Louga, 60 jeunes dont 40% de femmes et 30% de migrants de retour seront formés dans les métiers du bâtiment et travaux publics(BTP), pour une durée de 28 mois", a expliqué M. Sabaly.
Il s’exprimait lors de l‘atelier de validation de l’étude diagnostic sur les filières et métiers porteurs dans la région de Louga dans le cadre du projet défi-archipelago en partenariat avec la CCIAD, l’ONFP, la CCIA/L et l’Association pour la formation de l’éducation et de la formation à l’étranger (APEFE).
Le projet défi-archipelago au Sénégal concerne 600 jeunes de quatre régions du Sénégal : Diourbel, Kolda, Dakar et Louga. Il est financé à hauteur de 600 000 euros par l’Union européenne.
Le projet consiste à augmenter les opportunités d’emplois pour les jeunes chômeurs et migrants de retour et à améliorer leur insertion sur le marché du travail dans les métiers du bâtiment et travaux publics(BTP), de l’eau para-agricole et de la transformation des produits agroalimentaires.
Le projet qui cible les jeunes âgés entre 16 et 40 ans est une initiative des Chambres de commerce des quatre régions concernées. L’Office nationale de la formation professionnelle (ONFP) va collaborer avec d’autres centres de formation dont le CEFAM à Louga.
"Ce projet est important, car pour la première fois, il est porté par quatre Chambres de commerce avec un certain nombre de partenaires au niveau national et international pour adresser des points importants de notre économie", a expliqué le conseiller spécial de la Chambre de commerce de Dakar, Moustapha KA.
Selon lui, "ce projet permet d’identifier au niveau des régions cibles, un certain nombre de secteurs porteurs et de former des jeunes candidats potentiels à l’immigration clandestine afin qu’ils soient employables".
"C’est une initiative structurante parce qu’à son terme, il va doter les régions cibles d’un certain nombre de jeunes employables par les entreprises", a-t-il dit,
"C’est un projet innovant et en tant qu’autorités administratives, nous allons l’accompagner en vue de résultats. Quand on élabore un projet relatif à l’employabilité et à la formation il faut qu’il y ait de l’impact", a soutenu le gouverneur, El Hadji Bouya Amar.
Il a souligné la nécessité de veiller à ce que "tous les projets et programmes qui sont déroulés au niveau territorial aient comme finalité l’impact et que le bénéficiaire le sens dans le moment présent et dans le futur".
SK/ASB/AKS
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